Numéro |
J. Phys. I France
Volume 7, Numéro 4, April 1997
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Page(s) | 569 - 580 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp1:1997176 |
J. Phys. I France 7 (1997) 569-580
Investigation of AlPO
by Brillouin Spectroscopy from 300 to 1100 K
N. Magneron1, 2, Y. Luspin1, 2, G. Hauret1, 2 and E. Philippot3
1 Centre de Recherche sur la Physique des Hautes Température, CNRS, 45071 Orléans Cedex 2, France
2 Université d'Orléans, 45067 Orléans Cedex 2, France
3 Laboratoire de Physicochimie des Matériaux Solides, CNRS, Université de Montpellier II, 34095 Montpellier Cedex 5, France
(Received 9 October 1996, received in final form 17 December 1996, accepted 24 December 1996)
Abstract
The elastic constants of AlPO
4 (berlinite) have been measured at room temperature. The longitudinal and transverse acoustic waves related to
,
C33 and
have been investigated over the temperature range 300-1100 K which includes the
inc.
transitions near 860 K. Large anomalies of
and
C33, together with broadening of lines, are observed near the transitions, with a significant temperature range of pretransitionnal
features. The
constant exhibits a discontinuous drop at the lock-in transition. The results concerning the longitudinal modes can be qualitatively
interpreted in term of a third order anharmonic coupling between the acoustic modes and the soft modes. The range of the incommensurate
phase is found to be
K, in agreement with previous data. The broadening of lines related to longitudinal modes allowed the determination of the
constant
A of the relaxation time for the amplitudon
; we obtained
K s.
Résumé
Une étude par diffusion Brillouin nous a permis de mesurer les constantes élastiques de AlPO
4 (berlinite) à température ambiante. Les ondes acoustiques longitudinales et transverses correspondant aux constantes
,
C33 et
, ont été suivies sur un intervalle de température 300-1100 K qui inclut les transitions
inc.
proches de 860 K. Près de ces transitions, des anomalies ont été observées pour les constantes
,
C33, ainsi qu'un élargissement des raies Brillouin. La constante
montre une discontinuité à la transition de "lock-in". Les résultats correspondant aux modes longitudinaux peuvent être interprétés
qualitativement en termes de couplage du troisième ordre entre les modes acoustiques et les modes mous. Cette étude nous a
également permis de vérifier que la phase incommensurable s'étend sur 3 K. Une étude plus approfondie des largeurs de raies
Brillouin, correspondant aux ondes longitudinales, permet la détermination de la constante
A du temps de relaxation de l'amplitudon
; on obtient
K s.
© Les Editions de Physique 1997