Issue |
J. Phys. I France
Volume 2, Number 3, March 1992
|
|
---|---|---|
Page(s) | 307 - 314 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp1:1992144 |
J. Phys. I France 2 (1992) 307-314
Neutron spin echo study of the dynamics of undercooled selenium
Ch. Simon1, G. Faivre1, R. Zorn2, F. Batallan3 and J.F. Legrand41 Groupe de Physique des Solides, Universités Paris 6 et 7, 75251 Paris Cedex 05, France
2 Kernforschungsanlage Jülich, Institut fur Festkörperforschung, 5170 Jülich, Germany
3 Instituto de Ciencia de Materiales de Madrid, CSIC, Serrano 144, 28006 Madrid, Spain
4 Institut Laue Langevin, 156X, 38042 Grenoble, France
(Received 16 July 1991, revised 28 October 1991, accepted 19 November 1991)
Abstract
We present neutron spin echo measurements on the structural relaxation of undercooled liquid selenium above glass transition.
We find a two-stage relaxation process essentially similar to that generally observed in liquids, except for the fact that
the slow-stage characteristic time
varies with the temperature
T more slowly than
, where
is the macroscopic viscosity. We interpret this apparent discrepancy with respect to the usually found scaling law as the
manifestation of the equilibrium-polymer nature of liquid selenium. On the other hand, the data suggest that the Kohlrausch
exponent of the slow stage is temperature dependent. Concerning the rapid stage of the relaxation, we show that a possible
alternative to the mode-coupling interpretation is to attribute it to the existence of local inhomogeneities of the density
close to the glass transition.
Résumé
Nous présentons des résultats de mesures au spectromètre à écho de spin sur la relaxation structurale du sélenium en surfusion
près de la transition vitreuse. Nous trouvons une relaxation en deux étapes, essentiellement conforme à celle trouvée antérieurement
dans
d'autres liquides, à ceci près que le temps caractéristique
du stade lent varie avec la température
T plus lentement que
, où
est la viscosité
macroscopique. Nous interprétons cet écart apparent à la loi d'échelle généralement observée comme la manifestation du fait
que le sélénium liquide est un polymère d'équilibre. L'analyse des données suggège d'autre part que l'exposant de Kohlrausch
du stade lent dépend de la température. Quant au stade rapide de la relaxation, nous montrons qu'il peut être interprété,
sans recourir à la théorie du couplage de modes, par l'existance d'hétérogénéités locales de la densité au voisinage de la
transition vitreuse.
© Les Editions de Physique 1992