Numéro |
J. Phys. I France
Volume 3, Numéro 2, February 1993
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Page(s) | 259 - 275 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp1:1993128 |
J. Phys. I France 3 (1993) 259-275
Some physical approaches to protein folding
J. Bascle, T. Garel and H. OrlandService de Physique Théorique CE-Saclay, 91191 Gif-sur-Yvette Cedex, France
(Received 15 May 1992, accepted 5 June 1992)
Abstract
To understand how a protein folds is a problem which has important biological implications. In this article, we would like
to present a physics-oriented point of view, which is twofold. First of all, we introduce simple statistical mechanics models
which display, in the thermodynamic limit, folding and related transitions. These models can be divided into (i) crude spin
glass-like models (with their Mattis analogs), where one may look for possible correlations between the chain self-interactions
and the folded structure, (ii) glass-like models, where one emphasizes the geometrical competition between one- or two-dimensional
local order (mimicking
helix or
sheet structures), and the requirement of global compactness. Both models are too simple to predict the spatial organization
of a realistic protein, but are useful for the physicist and should have some feedback in other glassy systems (glasses, collapsed
polymers .... ). These remarks lead us to the second physical approach, namely a new Monte-Carlo method, where one grows the
protein atom-by-atom (or residue-by-residue), using a standard form (CHARMM .... ) for the total energy. A detailed comparison
with other Monte-Carlo schemes, or Molecular Dynamics calculations, is then possible; we will sketch such a comparison for
poly-alanines. Our twofold approach illustrates some of the difficulties one encounters in the protein folding problem, in
particular those associated with the existence of a large number of metastable states.
Résumé
Le repliement des protéines est un problème qui a de nombreuses implications biologiques. Dans cet article, nous présentons,
de deux façons différentes, un point de vue de physicien. Nous introduisons tout d'abord des modèles simples de mécanique
statistique qui exhibent, à la limite thermodynamique, des transitions de repliement. Ces modèles peuvent être divisés en
(i) verres de spin (éventuellement à la Mattis), où l'on peut chercher des corrélations entre les interactions intrachaîne
et la structure repliée, (ii) verres, où l'on met l'accent sur la compétition géométrique entre l'ordre local uni- ou bi-dimensionnel
(qui modèle les structures en hélices
ou en feuillets
), et la contrainte globale de compacité. Ces deux types de modèles sont trop simples pour l'étude de vraies protéines, mais
ils devraient s'appliquer dans le domaine de la transition vitreuse, des polymères collapsés,... La deuxième voie d'étude
est une méthode Monte-Carlo, où on fait croître la protéine atome par atome (ou résidu par résidu), à l'aide d'une forme donnée
de l'énergie totale de la protéine (CHARMM, ... ). Cette méthode peut être alors comparée aux autres méthodes numériques;
nous comparons ainsi nos résultats avec des calculs de dynamique moléculaire pour le cas des poly-alanines. Cette double approche
est une bonne illustration des difficultés que l'on rencontre dans le problème du repliement des protéines (nombreux états
métastables, ... ).
05.90 - 61.40D - 87.10
© Les Editions de Physique 1993