Numéro |
J. Phys. I France
Volume 2, Numéro 7, July 1992
|
|
---|---|---|
Page(s) | 1445 - 1460 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp1:1992220 |
J. Phys. I France 2 (1992) 1445-1460
On considering the elastic constant table as the matrix of an operator ; consequences in ferroelasticity
A. BulouLaboratoire de Physique de l'Etat Condensé CNRS U.R.A. n° 807, Faculté des Sciences, Université du Maine, 72017 Le Mans Cedex, France
(Received 24 December 1991, eccepted in final form 17 March 1992)
Abstract
The consequences of the convention asociated with the contraction of the indices of the elastic constant tensor components
Cijkl are discussed. It is shown that, in order to be handled like the matrix of an operator, the elastic constant table must be
written new conventions :
if
if (
and
), or (
and
),
if
. The
are the components of a
table
[Cu]. Using for the strains
the convention
if
i=j and
if
, the usual form
for the elastic energy is preserved. It is shown that the terms
of the elastic energy written in a diagonal form
(where the
are the symmetry-adapted strains) are the eigenvalues of the table
[Cu] that can be called matrix of the elastic constants : the "eigenvalues" of the elastic
constant table defined with the usual conventions do not lead to the right diagonal form in the cases of the teragonal
,
, 4 groups and in the cases of the trigonal groups. This result has consequences in the studies of the proper and pseudo-proper
ferroelastic phase transitions since they are associated with the softening of one the
. Some arguments showing the advantage of an extension of the conventions proposed in this paper to other kinds of tensors
are given.
Résumé
Les conséquences de la convention associée à la contraction des indices des composantes du tenseur des constantes élastiques
Cijkl sont discutées. On montre que, pour être manipulé comme la matrice
d'un opérateur, le tableau des constantes élastiques doit être écrit avec de nouvelles conventions définies par :
si
si (
et
), ou (
et
) et
si
. Les
sont les composantes d'un tableau
. En adoptant pour les déformations
la convention
si
i=j et
si
on conserve pour l'énergie la forme habituelle
. On montre que les valeurs
permettant
d'écrire l'énergie élastique sous une forme diagonale
(où les
sont des déformations symétrisées) sont les valeurs
propres du tableau
[Cu] qui peut ainsi être qualifié de matrice des constantes élastiques ; les "valeurs propres" du tableau des constantes élastiques
défini avec les conventions usuelles ne permettent pas d'écrire la forme diagonale correcte dans le cas des groupes quadratiques
4,
, 4/m et dans les groupes rhomboédriques. Ce résultat a des conséquences dans l'étude des transitions ferroélastiques propres
ou pseudo-propres, ces transitions étant associées au ramollissement de l'un
des
. Quelques arguments montrant l'interêt de l'utilisation, pour d'autres types de tenseurs, de la convention de contraction
proposée sont présentés.
© Les Editions de Physique 1992