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J. Phys. I France
Volume 3, Numéro 11, November 1993
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Page(s) | 2321 - 2341 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp1:1993248 |
J. Phys. I France 3 (1993) 2321-2341
Conductance statistics in small insulating GaAs:Si wires at low temperature. II: experimental study
F. Ladieu1, D. Mailly2 and M. Sanquer11 DRECAM/SPEC CE-Saclay, 91191 Gif/Yvette Cedex, France
2 CNRS-LMM, 196 Av H. Ravera, 92220 Bagneux, France
(Received 20 April 1993, received in final form 6 July 1993, accepted 15 July 1993)
Abstract
We have observed reproducible conductance fluctuations at low temperature in a small GaAs:Si wire driven across the Anderson
transition by the application of a gate voltage. We analyse quantitatively the log-normal conductance statistics in terms
of truncated quantum fluctuations. Quantum fluctuations due to small changes of the electron energy (controlled by the gate
voltage) cannot develop fully due to identified geometrical fluctuations of the resistor network describing the hopping through
the sample. The evolution of the fluctuations versus electron energy and magnetic field shows that the fluctuations are non-ergodic, except in the critical insulating region
of the Anderson transition, where the localization length is larger than the distance between Si impurities. The mean magnetoconductance
is in good accordance with simulations based on the Forward-Directed-Path analysis, i.e. it saturates to ln
, as
decreases over orders of magnitude in the strongly localized regime.
Résumé
Nous avons observé des fluctuations de conductance reproductibles dans un petit fil de GaAs:Si auquel nous avons fait passer
la transition d'Anderson par application d'une tension de grille. Nous analysons quantitativement la statistique log-normale
de conductance en termes de fluctuations quantiques tronquées. Les fluctuations quantiques dues à de petites variations de
l'énergie des électrons (contrôlée par la tension de grille) ne peuvent pas se développer complètement à cause des fluctuations
géométriques du réseau de résistances associé à la conduction par sauts dans l'échantillon. L'évolution des fluctuations,
suivant l'énergie des électrons ou le champ magnétique, montre que les fluctuations sont non ergodiques, sauf dans le domaine
d'isolant critique de la transition d'Anderson où la longueur de localisation est grande devant la distance entre impuretés
de Si. La magnétoconductance moyenne est en bon accord avec des simulations
fondées sur l'analyse de "chemins dirigés", c'est-à-dire qu'elle sature à ln
pour
variant sur plusieurs ordres de grandeur dans le régime fortement localisé.
© Les Editions de Physique 1993